1
Le « bruit » de la mer ? Toute la musique, toute la philosophie sur la musique à sa seule évocation tombent à l’eau.
2
Ici, peu importe l’ordre des choses...
Puisqu’il s’agit d’une chose.
3
Sable, ciel et mer.
Grand espace du libre.
4
Algues, paroles du Vieux Silence, mots et mouchoirs aussi – Peuple d’Algorie pour faire signe – chacun, chacune porte dans l’aventure un écho. Il monte ou descend pour forcer la parenthèse entre Kermyl et Mousterlin ; impossible d’en prendre la dimension.
5
Courbes et raffuts des personnages d’Algorie entre Kermyl et Mousterlin – leur terre d’accueil – dans la perpétuelle renaissance du signe.
6
Automne fringant. Joli gris du jour, tapis doré sous le phare du soleil qui n’est pas un point mais la somme brulante de tous les points.
7
J’écris dans un écrin ouvert. Je vis dans la meilleure des encres, entre Beg Meil et Mousterlin.
9
Ainsi l’oiseau d’ici nous apprend-t-il à regarder en grand, par en-haut.
10
Comment se retrouver au bout du conte ?
11
Marcel Proust est le conducteur du souvenir.
12
Si on dit que les algues posées sur la plage sont des signes, des dessins, des dons...
13
Exister au point sublime de soi, en Algorie, voilà le vrai miracle !
14
Ce qui surprend c’est à la fois – ensemble – peut-être et sûrement.
15
La plage est déserte, c’est la saison désoubliée.
16
Marcher dans l’être de la plage.
17
Fin de journée au bout de la plage
Dans le soleil couchant
Quelques enfants au ras de l’eau
Lèchent l’assiette du jour
Ce qu’ils savent ?
18
Œuvres d’Algorie,
déhanchements
élancés du plus
lointain passé.
19
C’est bien ça, oui, qui était important ce jour là : le retour de la plage.
20
A force de balader mes yeux entre sable, ciel et mer, entre Kermyl et Mousterlin, il me semble - dans un temps désormais continu, et donc où que je sois – il me semble vivre avec ces trois éléments comme avec l’unique palette d’où sortent une à une les œuvres d’Algorie.